A Cuba, les Orishas sont des divinités dans la culture Yoruba.
Dans la Timba, on en fait beaucoup référence, que représentent-ils?
À Cuba musique, danse et religion sont intimement liées.
En effet, la musique et la danse sont un moyen de communication spirituel entre l’homme et le “ciel”.
Mentionnons que lorsque le peuple noir africain est arrivé de force à Cuba au XVIème siècle, il est venu avec la seule chose qu’il pouvait garder sa culture, son histoire, sa religion. Parmi les différents peuples arrivés à Cuba, il y avait une grande partie de Nigérians, les Yorubas. Avec les siècles, leur religion évolua, ainsi elle est connue aujourd’hui comme Regla de Ocha ou Santeria à Cuba.
Dans la Santeria, il existe plusieurs divinités ou saints (syncrétisme) appelés Orishas. Chacun Orisha est caractérisé par un caractère, un symbole, une énergie ainsi que des couleurs spécifiques.
Et pour en revenir à la musique, ils sont également représentés par des rythmes aux tambours batá avec des danses associées exprimant leurs attributs.
A Cuba être “Santero” (religieux), au-delà des croyances est un véritable mode de vie. Chaque personne croyante en la Santeria, est associée et dite comme protégée par une divinité particulière. Celle-ci impacterait sa manière de se comporter, de s’habiller, de marcher, de s’ornementer, de manger…mais aussi de créer.
Que cela soit en hommage ou par inspiration, cet environnement religieux toujours eu une grande importance et un grand impact sur la composition musicale et des chants dans la musique contemporaine. A notre époque, nous pouvons citer comme exemple la TIMBA.
Pour en savoir plus sur la Timba, vous pouvez lire cet article.
Voici quelques exemples de musiques pour vous donner une idée:
Los Van Van – Soy Todo
Adalberto Alvarez y su Son
Que tu quieres que te den ?
Havana d’Primera – Lamento Yoruba
Enfin, plus qu’un long discours et pour en revenir aux sens principaux des Santos, voici un tableau qui vous permettra d’avoir une photo générale de la signification des principaux Orishas.
Attention ce tableau est très synthétique et les orthographes et les couleurs peuvent varier d’une zone géographique à une autre.
Aggayu
Forces terrestres, les volcans, les montagnes
Vert, turquoise
Babaluaiyé / Babalu Aye
Santé et la maladie
Violet, marron
Chango / Sango
Le tonnerre, le feu, la guerre,
la musique, la danse et la beauté virile
Rouge, blanc
Dada y Bayani
Les enfants à naître
Rouge, blanc
Elegba / Eleggua
Les chemins, le destin
Rouge, noir, blanc
Erinlé / Inlé
La pêche, guérison
Turquoise, vert, corail
Iroko / Aragba e Iroke
Les désirs, le marcheur
Vert, turquoise
Ibeyis
Les jumeaux
Blanc / rouge ,
Blanc / bleu
Nana Buruku
Les lagunes
Noir, mauve
Oba / Obba
Gardienne des tombes et des lacs
Carmélite, ambre, corail , rose
Obatala
La pureté, le créateur, la paix et l’harmonie
Blanc
Oduduwa / Odudua
La solitude, la mort
Blanc, opale
Ogun / Oggun / Ogum
Les métaux, les minéraux ,
la guerre, la force brute
Noir, vert, rouge
Olokun
Le fond des océans
Bleu foncé, rouge, corail, vert
Orishaoko
L’Agriculture
Turquoise, mauve
Orunmila / Orula
La voyance, la sagesse
Jaune, vert
Osain / Osayin
La guérison, la nature,
les herbes médicinales
Vert
Ochosi
La chasse, la justice
Bleu foncé, ambre, jaune
Oshun / Ochun
L’amour, la féminité, les rivières et les eaux douces
Ambre, jaune, corail
Oya
La mort , la foudre, les tempêtes
Carmélite, rouge, bordeaux
Toutes les couleurs sauf le noir
Yemaya
La vie, les océans, la mer
Bleu, opale, cristal
Yewa
Les morts
Mauve, carmin , rose
J’espère que cet article vous a plu?
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Après la théorie, passons à la pratique. Salsa Cubaine, Salsa Casino ou Timba, c’est parti!
La musica te LLAMA !